Comment réduire sa poubelle noire ?

Les déchets ménagers sont estimés à 513 kg par habitant et par an en France soit une tonne de déchets par seconde et environ 30 millions de tonnes par an. Quand on ne sait pas vers où aller pour les réduire, rien de tel une phase d’état des lieux pour voir où nous en sommes. C’est ainsi que j’ai procédé quand je me suis demandée quel genre de déchets je produisais. Je me suis tout d’abord intéressée à ce que contenait ma poubelle noire. Et oui, chez moi, chaque poubelle a une couleur pour qu’on s’y retrouve. La poubelle noire concerne les déchets non recyclables qui vont partir à l’enfouissement ou à l’incinération après la collecte par les collectivités.

Comment procéder ?

J’ai mis à contribution tous les membres de la famille. Au-dessus de la poubelle noire, j’ai posé une ardoise et une craie. Et j’ai demandé à chacun d’y inscrire ce qu’il déposait dans la poubelle noire pendant une semaine. Nous avons utilisé un système de batonnage pour les objets récurrents mis dans la poubelle. Le côté ludique de l’ardoise a permis à chacun de jouer le jeu.

Et ensuite ?

En général, personne ne met le nez dans sa poubelle noire. Mais cette étape a permis de prendre conscience que personne dans la maison n’avait les mêmes règles de tri des déchets. Un échange autour des critères de tri et de sélection des bonnes poubelles s’est instauré et a uniformisé les façons de faire, les bonnes pratiques. À ce sujet, je vous invite à lire mon article sur le tri des déchets.

Que faire ?

Au-delà de ce constat, j’ai listé les deux premières sources de déchets que nous jetions dans la poubelle noire. Et j’ai décidé de me pencher sur leur éviction ou leur réduction. En tête de liste arrivaient les emballages individuels des goûters pour mes enfants. Au delà du nombre d’emballages jetés, j’ai aussi été frappée par la quantité de nourriture industrielle que je faisais manger à mes enfants. Du coup, je leur ai proposé de ressortir ma machine à pain et de tester des brioches faites maison.

Pour finir

Le test a été concluant, la brioche ayant fait l’unanimité. Restait maintenant à renouveler cet essai pour que cela devienne la nouvelle référence des goûters. Au bout de quelques semaines, j’ai troqué dans ma liste de courses les goûters fabriqués industriellement par de la farine, du beurre, des œufs et de la levure. Mes enfants se sont aussi mis à utiliser la machine à pain pour fabriquer la brioche. Ils sont aussi plus enclins qu’autrefois à goûter ou petit déjeuner du pain et du beurre tout simplement.

Bilan

Moins de produits industriels ingurgités, moins de déchets, un partage autour de la cuisine, une transmission de valeurs. Seul le bilan financier n’a pas été fait. Et pour le deuxième point de la liste des déchets me direz vous? Il s’agit des protections hygiéniques, point que je développerai dans un futur article.

Et vous ?

Avez-vous déjà mis le nez dans votre poubelle noire? Qu’avez-vous fait comme découverte? Que prenez vous au goûter pour vos enfants?